Valoriser les savoir-faire artisanaux et repousser ses limites pour une cause solidaire : ces deux projets, bien que très différents, ont bénéficié d’un même élan, celui des IONIS Goodwills !
Soutenue par la Fondation IONIS, cette initiative a, pour sa 1re édition l’an passé, soutenu 20 projets portés par des étudiants issus des écoles Groupe IONIS à hauteur de 3 000 euros. Alors que la nouvelle saison des IONIS Goodwills démarre, deux anciens lauréats – Tea Habre (MOD’SPE promo 2026) et Mathieu Metayer (ISG Sport Business Management promo 2025) – reviennent sur ce coup de pouce qui leur a permis de concrétiser leurs ambitions et de rêver plus grand.

Cultiver la mémoire des artisans
Tea Habre arpente les rues d’une ville, smartphone à la main. Elle entre dans un atelier, discute avec un artisan, filme ses gestes, capte son histoire. Son projet, « Mémoires du Geste », est une ode aux métiers de l’artisanat, à ces savoir-faire souvent invisibles mais essentiels à l’identité culturelle française.« Même si j’essaye de trouver et contacter des artisans avant chacun de mes déplacements, chaque visite est assez spontanée et dure en général entre 20 et 30 minutes – cela dépend de l’artisan, de son envie de parler, de son aisance face à la caméra. Certaines se sont même déroulées sans rendez-vous, un peu plus à l’improviste, justement pour montrer au mieux ce qu’est leur quotidien, leur travail de tous les jours, sans tout préparer en avance. Dans tous les cas, chaque rencontre est toujours un plaisir », confie la jeune réalisatrice qui, régulièrement, partage ses courtes vidéos documentaires sur les réseaux sociaux du projet (Instagram et YouTube).
La modernité et les reportages pour éviter l’oubli
Arpentant différentes villes (elle a déjà posé sa caméra à Honfleur, Trouville, Toulon et Paris), l’étudiante en mode va encore plus loin dans sa quête de valoriser l’artisanat car, en parallèle, elle imagine aussi une tenue spéciale pour chaque atelier visité, s’inspirant de la marqueterie, la passementerie, la broderie perlée… Son objectif ? Créer une passerelle entre tradition et modernité, entre artisanat et mode contemporaine.
« En tant qu’étudiante dans une école de mode, je suis habituée à observer de près l’art, le travail artisanal. C’est même quelque chose que je pense intégrer dans la mode plus tard, en créant ma propre marque : je voudrais pouvoir m’inspirer de différentes cultures, de différents travaux, afin qu’on les retrouve dans mes futures collections. Valoriser ces savoir-faire en parvenant à créer quelque chose d’inédit, c’est aussi permettre à certains artisanats de ne pas être oubliés : la mode ici les met en lumière, leur donne encore plus d’importance. »

La passion comme leitmotiv
En attendant de pouvoir faire défiler ses créations, Tea continue son projet rendu en partie possible par les IONIS Goodwills. Une aide qui lui a permis de financer le transport et le logement pour ses voyages/reportages, mais aussi de faire appel à un professionnel pour créer les effets visuels au début de ses vidéos, une compétence qui lui manquait. Elle ne manque pas d’ailleurs de conseiller à tous les étudiants motivés de tenter leur chance à leur tour en soumettant leur projet : « La première étape, c’est de choisir une cause, un sujet que l’on aime. Moi, je ne vois pas Mémoires d’un geste comme un travail ou quelque chose que je suis obligée de faire, bien au contraire : c’est un domaine qui me passionne, qui m’apprend beaucoup de choses et qui me pousse à voir comment je pourrais la conjuguer avec mon rêve de travailler dans la mode… »
Pour la lauréate de la 1re édition, les IONIS Goodwills sont avant tout « une belle occasion de pouvoir élargir le champ des possibles et influencer les gens de manière positive ». D’ailleurs, si elle devait reparticiper, ce serait peut-être pour faire grandir encore davantage le projet, en intégrant d’autres personnes ou en invitant les artisans à se filmer eux-mêmes en créant une application ou une plateforme dédiée aux professionnels pour publier leur art et le faire connaître. « L’idée resterait la même : faciliter leur exposition sans leur compliquer la vie car ils ont déjà assez à faire avec le travail de leur art. C’est d’ailleurs ce qu’ils me disent quand je leur demande pourquoi ils ne sont pas plus présents en ligne sur les réseaux sociaux : « On n’a pas assez de temps pour ça ! On travaille déjà suffisamment avec nos mains ! » »

Se dépasser pour la bonne cause
Pendant que Tea explorait les savoir-faire en Île-de-France ou en Normandie, à des centaines de kilomètres de là, Mathieu Metayer s’élançait lui dans les montagnes des Alpes. L’objectif qui l’avait poussé à participer aux IONIS Goodwills était clair : prendre part au MercantourMan XTREM Triathlon au mois de juin dernier, un parcours exigeant mêlant natation, vélo et course à pied. Mais au-delà de la performance, c’était également un projet solidaire qu’il portait : profiter de sa participation à ce grand défi sportif pour récolter des fonds pour Premiers de Cordée, une association qui permet aux enfants hospitalisés de faire du sport.
« Avant même ce projet, j’étais déjà bénévole de l’association : j’ai commencé il y a plus d’un an et demi à y accompagner les enfants au sein des hôpitaux pour animer des séances de sport adaptées à leur situation – ce sont des enfants hospitalisés pour de longues durées, qui ont différentes pathologies », explique le lauréat.

Le sport, aussi une histoire de famille
En plus de ce volet, le jeune homme désormais diplômé voyait dans ce projet un bon moyen de renforcer encore davantage les liens tissés avec celui qui lui a donné très tôt le goût du dépassement : son père. « J’ai vraiment voulu profiter de ce projet pour à la fois me dépasser, aider une association et partager un moment avec mon père qui est une personne très importante, y compris et surtout dans mon parcours sportif ! C’est avec lui que j’ai découvert le sport. Il faisait du foot ? J’en faisais. Il jouait au tennis ? Je m’y mettais, etc. C’est en l’accompagnant sur énormément de triathlons que j’ai également eu l’envie d’en réaliser à mon tour. »

Laisser parler sa personnalité
Ainsi accompagné de son père lors de l’épreuve, Mathieu a pu récolter plus de 2 200 euros pour Premiers de Cordée. Un moment fort, à la fois personnel et collectif, qu’il ne peut s’empêcher de recommander aux étudiants actuels du Groupe IONIS. « Si j’avais pu candidater à nouveau, je l’aurais fait avec grand plaisir car c’est une initiative vraiment très chouette et plus d’être une aide vraiment précieuse ! J’ai aussi particulièrement aimé voir la diversité des projets lauréats portés par les autres candidats… C’est inspirant ! Mon conseil aux prochains candidats ? C’est de surtout faire une présentation originale, bien sûr, mais qui reflète d’abord leur personnalité. C’est ce qui, je crois, a aussi permis à mon projet de se faire une place aux côtés d’autres qui me paraissent encore plus ambitieux en matière d’organisation ! »

Chaque projet a son histoire. L’initiative IONIS Goodwills a pour but de faire émerger des idées audacieuses, des engagements sincères, des parcours singuliers. Et la nouvelle saison est lancée : l’appel à candidatures est lancé !
Vous êtes étudiant dans une école du Groupe IONIS ? Vous avez une idée à concrétiser, un rêve à réaliser, un projet à faire grandir ? C’est le moment de tenter votre chance !
À vos marques, prêts, osez !
